- baveur
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⇒BAVEUR, EUSE, subst.Néol. d'aut., péj. Bavard :• Jamais, vous m'entendez, jamais personne n'est arrivé à se foutre de moi. Il n'y a que Sanasoff! Je déteste les raseurs, et c'est le roi des raseurs. Je déteste les Russes, et c'est un Russe de race pure. Je déteste les quémandeurs, les tapeurs, les baveurs, les bavasseurs, les esprits fumeux, et Sanasoff est tout cela.G. DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 26.Rem. Attesté dans BESCH. 1845 : ,,vieux mot qui a signifié Railleur, mauvais plaisant, bouffon``.1re attest. début XIVe s. (Ovide moralisé, Comment. Copenhague, t. 5, p. 406; considéré comme ,,vieux`` dep. Trév. 1752); dér. du rad. de baver étymol. 2, suff. -eur2. — Dernière transcr. dans LAND. 1834 : ba-veur. — Fréq. abs. littér. : 1.baveur, euse [bavœʀ, øz] adj. et n.ÉTYM. Déb. XIVe, comme n., « railleur, mauvais plaisant », vx depuis le XVIIIe; repris XXe; de baver, d'abord au sens de « parler ». → Baver, I., 3.❖1 Qui bave. || Des enfants baveurs. ⇒ Bavant, baveux.2 Qui bavarde, bave (I., 3.).
Encyclopédie Universelle. 2012.